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L'Art Digital 2.0

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L'Art Digital 2.0
  • Ce nouveau blog des arts numériques, rassemblera toutes les nouveautés dans la création des outils digitaux et l'expression artistique des tendances qui se fait actuellement ainsi que les projections futuristes d'expositions dans des lieux atypiques.
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25 décembre 2015

Arts Hebdo Médias ( Sylvie Blochet à Sète)

Réalisée en collaboration avec le Mudam Luxembourg, où elle a été présentée entre novembre 2014 et mai dernier, S’inventer autrement est une exposition monographique consacrée à Sylvie Blocher. En l’accueillant à son tour jusqu’au 31 janvier 2016, le Centre régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon offre à l’artiste française sa première exposition institutionnelle d’envergure dans l’Hexagone depuis 1993. Cela fait plus de 20 ans que la plasticienne, installée à Saint-Denis, a entamé un parcours international, développant au fil des invitations lancées par les institutions culturelles les plus variées une démarche singulière, essentiellement articulée autour de la pratique de la vidéo, dans le cadre de laquelle chaque étape est l’occasion d’un projet participatif inédit initié par le biais d’une petite annonce. Ainsi, après avoir proposé à une centaine d’habitants du Luxembourg de s’élever quelques minutes à plusieurs mètres de hauteur dans l’idée de quitter le monde pour mieux le repenser (Dreams have a language), Sylvie Blocher a demandé à ses « invités » du Crac d’apporter « un cadeau composé de mots que vous voulez voir écrits sur le mur d’un lieu d’art » ; des paroles recueillies lors d’entretiens de 15 minutes, puis retranscrites à la main pour former une œuvre éphémère, à la fois monumentale et intime, engagée et poétique, à l’image du travail d’une artiste pour qui la curiosité et le rapport à l’autre sont les clés essentielles de la compréhension du monde.

Rencontre :« Je travaille sur la complexité d’un monde dont on n’arrête pas de dire qu’il est simple et binaire – dans une recherche constante du consensus –, alors qu’il est multiple. Or j’adore le “dissensus” : c’est justement parce que l’on n’est pas d’accord que l’on peut essayer d’argumenter, de s’affronter à la matière de l’autre, à ce qu’il pense. Cela donne, je crois, un art qui réfléchit au monde. » Et Sylvie Blocher de nous entraîner résolument à sa suite par le biais d’œuvres conçues à travers la planète qui interrogent pêle-mêle les thèmes de l’identité, de la communauté, de l’altérité ou encore de l’écriture de l’histoire, la petite et la grande, l’intime et la collective.

Née en 1953 à Morschwiller-le-Bas, près de Mulhouse, l’artiste a passé une partie de son enfance à Tourcoing, où son père exerce la profession d’ingénieur textile, avant que sa famille ne s’installe dans le Sud, sur le plateau ardéchois. Ancrée dans une « solitude absolue » – son unique frère aîné est parti faire ses études –, elle grandit au fil d’avides lectures – Du Bellay, Tchekhov et Faulkner comptent parmi ses fidèles compagnons –, mais aussi de très mauvais rapports avec son père et, bientôt, de la maladie qui emporte sa mère au terme de cinq longues années. Du haut de ses 18 ans, et forte des convictions transmises – « Si tu n’essayes pas d’être artiste comme tu le souhaites, tu vas devenir comme tous ces gens qui disent “j’aurais pu faire ceci ou cela”, qui ne le font pas et deviennent des casseurs de rêves ; ils marchent dans la rue et ils sont morts », lui avait-elle glissé –, la jeune fille rêve de faire les Beaux-Arts. Son père s’y oppose et refuse de lui financer quelles qu’études que ce soit liées à l’art. « Il y avait chez lui une haine de la culture. Un peu comme tous ces gens qui ne comprennent pas et, donc, ont peur. » Sylvie Blocher fait ses valises et décide de rejoindre l’Alsace où vivent ses grands-parents maternels. Son ambition est de pouvoir s’occuper d’eux tout en étudiant à Strasbourg, assumant pour cela parallèlement divers petits boulots. Elle s’inscrit en arts plastiques et en histoire de l’art, mais aussi en ethnographie, en philosophie et en anatomie à l’école de médecine ! « Cela a été des années à la fois complexes, épuisantes et magnifiques, dit-elle en souriant. J’ai toujours été extrêmement curieuse. Je voulais tout faire, tout lire, tout voir : je ne crois pas avoir raté une seule séance de cinéma en cinq ans parmi les films programmés à la fac. »

Crédits photos : Qu’offrez-vous ? (détail) © Sylvie Blocher, photo Marc Domage courtesy Crac LR - Sylvie Blocher et le mannequin Shaun Ross pendant le tournage de A More Perfect Country (série des Speeches) © Sylvie Blocher, photo Christophe Beauregard courtesy Mudam Luxembourg

Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous pour la suite de l'article...

http://www.artshebdomedias.com/article/211215-sylvie-blocher-sete-passeuse-imaginaire

 

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16 décembre 2015

"Cesser d' apprendre, c'est commencer à vieillir", Socrate

Bienvenue dans ce blog sur les arts digitaux, une rubrique pour tous les passionnés des arts:

digital art - Paris Nice Berkeley 2004-2014
Demiaux Richardson Prado Vesna Bret Martinez Matos Stelarc Ascott Venturelli Murakami Maeda

En 1966 les artistes américains Robert Rauschenberg et Robert Whitman s'associent à l'ingénieur Billy Klüver pour lancer le mouvement E.A.T. "Experiments in Art and Technology".
Quand les Nouveaux Réalistes utilisent des objets industriels pour composer leurs sculptures, des accumulations d'Arman aux compressions de César, ils proposent un nouveau statut de l'oeuvre d'art qui colle au monde industriel mécanique de leur époque (Technologie Mécanique). Dans la même continuité quand Andy Warhol réalise ses transferts photographiques à la chaîne sur sérigraphie dans sa « Factory » de New York, il actualise le boom publicitaire de la société de consommation des années 70 (Technologie Photo). Ce n'est sans doute pas un hasard si c'est l'artiste Sud Coréen Nam June Paik qui introduit la vidéo dans des sculptures, en quelque sorte il emblématise le boom économique des Dragons d'Asie des années 80 (Technologie Vidéo). Dans les années 90 c'est en faisant référence aux computers et à leur mémoire binaire que les Binarisations acquièrent un véritable statut artistique, ces objets informationnels reflètent la mémoire numérique qui rend les ordinateurs si omniprésents dans notre vie quotidienne (Technologie Informatique).

 


http://digital-art.fr/

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